jeudi 26 octobre 2017

Les 7 plis du hakama

O Sensei disait que "les 7 plis du hakama symbolisent les 7 vertus du budo."

Nous retrouvons ces qualités chez le samouraï d'antan. Le hakama nous incite à refléter la vraie nature du bushido.
Nous devons nous efforcer dans notre pratique de polir les 7 vertus traditionnelles.
Voici la signification de ces 7 plis avec leur kanji associé :

Un hakama est composé de 7 plis : 5 devant et 2 derrière. Chaque pli symbolise une vertu du budo.[Les budō sont les arts martiaux japonais apparus entre le milieu du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle. En japonais, "bu" signifie la guerre et "dō" la voie. Les budō les plus connus en Occident sont le karaté, le judo, l’aïkido et le kendo. Ce sont les héritiers des techniques guerrières médiévales, les bujutsu (i.e. le jūjutsu, le Daitō ryū aikijūjutsu, le kenjutsu, etc.) - Wikipédia].
« Les sept plis du Hakama symbolisent les sept vertus du Budo. Nous retrouvons ces qualités chez le samouraï d’antan. Le Hakama nous incite à refléter la vraie nature du bushido. Le port du Hakama symbolise les traditions qui se sont perpétuées de génération en génération. L’Aïkido étant issu de l’esprit du bushido, nous devons nous efforcer dans notre pratique de polir les sept vertus traditionnelles. » 
[Le bushido est le code des principes moraux que les samouraïs japonais étaient tenus d'observer - Wikipédia]

D’apès Aikido Magazine, juin 2001, Article d’Alain Floquet
JIN ( djine) : bienveillance, générosité. La bonté ou la bienveillance suppose une attitude pleine d’attention pour autrui, sans considération d’origine, d’âge, de sexe, d’opinion ou de handicap. Le respect permanent des autres avec le souci de les honorer sans jamais leur causer de troubles ou de peines inutiles conduit naturellement à une concorde sociale mutuelle. Nous retrouvons ici le « Bushi No Nasake », la sympathie ou la clémence du guerrier nippon, qui pouvait certes trancher de son sabre tout problème lui étant soumis, mais qui possédait également la possibilité de pacifier les esprits sans ôter la vie.
GI (gui) : honneur, justice. Le sens de l’honneur passe par le respect de soi et des autres. C’est être fidèle à sa parole, à ses engagements et à son idéal.
REI (lei) : courtoisie, étiquette. La politesse n’est que l’expression de l’intérêt sincère porté à autrui, quelle que soit sa position sociale, au travers de gestes et d’attitudes pleins de respect. Le cérémonial et l’étiquette font partie de l’extériorisation de la politesse.
CHI ( tchi) : sagesse, intelligence. La sagesse est synonyme d’aptitude à discerner en tous lieux et en toutes choses le positif et le négatif, à n’accorder aux choses et aux évènements que l’importance qu’ils ont, sans être aveuglé ni se départir sa sérénité.
SHIN (chine) : sincérité. La sincérité est impérative dans l’engagement martial : sans elle, la pratique n’est que simulation et mensonge, tant pour soi-même que pour les autres. L’engagement doit être total, permanent, sans équivoque car nous savons tous que l’illusion ne peut perdurer longtemps devant les exigences et le réalisme de la voie.
CHU (tchū) : loyauté. Une valeur en voie de disparition dans notre société contemporaine, alors même que cette valeur est le ciment indéfectible de nos disciplines martiales. Le Budoka s’engage à une fidélité totale et à un respect loyal des règles internes à son école. C’est là le reflet de la rectitude du corps et de l’esprit du pratiquant.
KOH (ko) : piété. La piété s’entend ici dans le sens de respect profond et authentique des bases des pratiques martiales, bases techniques, spirituelles, historiques, philosophiques.


Cela ne vous empêchera pas de pester contre les plis qui tombent mal au moment de plier votre hakama, mais vous sauvez maintenant ce qu’ils signifient.

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